Kinshasa 11 Mars 2022-L’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) qualifie « d’arbitraire » la garde à vue dont est victime François Beya conseiller du chef de l’État en matière sécuritaire.
Le coordonnateur de cette association Georges Kapiamba révèle que l’ACAJ a dans une correspondance adressée à l’administrateur de l’agence nationale de renseignements (ANR) pour lui exprimer sa préoccupation.
» L’ACAJ a écrit à l’AG de l’ANR pour lui exprimer sa vive préoccupation par rapport à la garde à vue arbitraire dont est victime François Beya Kasonga conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité depuis le 05 Fèvrier « a déclaré Georges Kapiamba à la rédaction d’enquete.cd
Par le truchement de son coordonnateur, l’ACAJ dénonce le » contraste » entre la manière dont le dossier Beya est traité et le discours sur l’Etat de droit.
» L’ACAJ relève que les droits de François Beya sont totalement Bafoués et dénonce une situation qui contraste gravement avec le discours de l’Etat de droit porté par le président Félix Tshisekedi « a-t-il ajouté
Il faut signaler que selon l’ACAJ, François Beya aurait déjà dépassé le délai prévu par la loi pour une garde à vue.
François Beya est détenu depuis plus d’un mois dans les installations de l’ANR pour avoir été cité dans un dossier qui porte atteinte à la sûreté de l’État.
Junior KANYIKI