Kinshasa,9 Novembre 2022- L’assemblée nationale de la République démocratique du Congo interdit au gouvernement congolais de procéder à l’intégration, au mixage , au brassage et/ou à toute négociation tendant à intégrer des éléments issus de groupes armés au sein des forces armées et de la police.
Cette recommandation a été faite aucours de la plénière de ce mardi 8 Novembre à Kinshasa. Elle fait suite à la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la RDC.
A en croire l’assemblée nationale, cette mesure concerne les éléments qui se sont livrés au kidnapping, au pillage , à l’exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC et qui se sont rendus coupables de violations massives des droits de l’homme, de crimes, de guerre et crime contre l’humanité.
Dans un document de la chambre basse du parlement congolais parvenu à la rédaction d’enquete.cd, l’assemblée nationale indique c’est conformément aux règlements d’ordre intérieur de cet organe délibérant, aux lois notamment la constitution du pays et la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre le terrorisme que cette mesure a été prise.
En outre, L’assemblée nationale déclare à son tour le M23 comme étant groupe terroriste et ce, au regard de l’article 2 de la convention e l’union africaine sur la prévention et la lutte contre le terrorisme.
Les FARDC ont procédé aux bombardements des positions de M23 à l’aide des avions de chasse afin de repousser l’ennemi en vue d’obtenir la reprise des quelques entités de la RDC sous occupation de M23 notamment Bunagana, une partie de Rutshuru et Kiwanja.