Kinshasa,27 février 2023- Le député national Nanou Memba réclame le fauteuil de gouverneur de province pour le compte de son territoire de Kipushi.
Au cours d’un meeting tenu le vendredi 27 février dernier devant une marée humaine au village Mimbulu à une dizaine de kilomètres de la ville de Lubumbashi, le député national Nanou Memba Ebenga dénonce « le calvaire » que subit le territoire de Kipushi dont il est originaire qui est aussi sa circonscription électorale.
Pour le député Nanou Memba, la souffrance que traverse la population de Kipushi a un nom qu’il a promis de dévoiler lors de la campagne électorale.
Ce dernier, estime pour sa part que la solution serait de récupérer le gouvernorat pour le compte du territoire de Kipushi, le quel gouvernorat selon lui , a été pris en otage par les ressortissants du territoire de Kambove.
» La souffrance que vous avez aujourd’hui à un nom et lors de la campagne je viendrai vous dévoilez ce nom qui est à la base de celle-ci. Mais pour quitter dans cette souffrance, je ne peux pas vous mentir, il n’ y a qu’une seule solution nous devons récupérer le gouvernorat. Ce gouvernorat que vous voyez et pris en otage par nos frères de kambove » A-t-il déclaré tout en faisant vraisemblablement allusion à l’actuel gouverneur de la province du Haut-Katanga et de son prédécesseur Mpande Kapopo tous deux originaires du même coin de la province du Haut-Katanga.
Se déclarant déjà prochain challenger lors de l’élection de gouverneur, Nanou Memba promet de dévoiler lors de la campagne électorale, plusieurs éléments qui caractérisent »la mégestion » de l’actuel exécutif notamment l’injustice dans la distribution des intrants agricoles.
Toute fois, le pseudonymé prince de Kipushi a promis de parvenir au premier ministre sur le plan national et au niveau provincial au Vice-gouverneur Jean-Claude Kanfwa, les plaintes de la population notamment le manque d’eau et des infrastructures scolaires de qualité.
Lors de son meeting tenu à Mimbulu après son enrôlement, Nanou Memba a par ailleurs appelé sa base à un enrôlement massif afin de réserver un second mandat à Félix Tshisekedi.