Kinshasa, 01 Septembre 2023 – Dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), Kinshasa, une situation inédite préoccupe les jeunes filles et garçons.
Des parents Kinois décident sans raison apparente de ne plus prendre soin de leurs enfants, laissant ces derniers démunis et cherchant désespérément l’amour et l’éducation qui leur sont dus. Une réalité troublante où les jeunes filles témoignent que leur éducation, leur amour et leur dignité sont bafoués, parfois intentionnellement.
Cette situation surprenante trouve ses racines dans des idées abjectes et irréalistes. Vanessa Mukuna , une étudiante de 24 ans, raconte qu’elle en a été victime après avoir initié une activité commerciale pour subvenir à ses besoins. À partir de ce moment, elle a été privée de tout soutien financier de la part de ses parents, qui prétendaient que cet argent lui était donné par des petits amis.
“Je me bats désormais seule pour assurer ma mobilité quotidienne et répondre à mes multiples besoins, car mes parents prétendaient que cet argent m’est donné par des petits amis”, confie-t-elle.
Fuite de responsabilité parentale ou manque de moyens ?
Selon de nombreux observateurs, la plupart des parents Kinois ou congolais en général échappent à leurs responsabilités envers leurs enfants. Certains dépensent leur argent dans l’alcool et négligent totalement l’encadrement de leurs enfants. D’autres, en revanche, font face à des difficultés financières car ils n’ont pas d’emploi rémunérateur. Cette réalité expose les jeunes filles à des dérèglements comportementaux, soulignent les observateurs.
Il est important de rappeler que de nombreuses jeunes filles font preuve de courage et d’initiative en entreprenant des activités génératrices de revenus pour subvenir à leurs besoins personnels et familiaux.
Cette situation soulève une question préoccupante : jusqu’à quand un parent ou un responsable parental peut-il se désengager de la prise en charge de ses enfants dans le contexte congolais ou africain ?
Il est essentiel de mettre en lumière ce phénomène alarmant et de trouver des solutions pour assurer le bien-être des jeunes générations, qui sont les piliers de l’avenir de la nation congolaise.
Nicolas Kayembe