Kinshasa, 21 Septembre 2023 – Les mandataires des entreprises publiques en République démocratique du Congo (RDC) se voient attribuer des salaires astronomiques, atteignant parfois des montants mensuels allant de 30 à plus de 60 mille dollars.
Cette situation a alerté l’Inspection générale des finances (IGF), qui a décidé de bloquer la rémunération de certains mandataires publics jugée exagérée. Reconnaissant cette « anomalie », l’IGF a saisi le Premier ministre, Sama Lukonde, afin de remédier à cette situation préoccupante.
Au cours des patrouilles financières menées au sein des entreprises publiques de la RDC, les inspecteurs de l’IGF ont découvert que les revenus de plusieurs mandataires publics étaient colossaux. Ces salaires, qui peuvent atteindre des sommets, suscitent l’indignation de la population.
Les écarts importants entre les salaires de ces mandataires et les revenus moyens des citoyens ordinaires mettent en évidence une inégalité criante. Cette situation soulève des préoccupations quant à la transparence et à l’équité dans la gestion des ressources publiques.
Face à cette situation, l’IGF a pris des mesures pour contrôler et réguler les rémunérations des mandataires publics. En bloquant les salaires jugés excessifs, l’inspection cherche à corriger cette « anomalie » et à garantir une rémunération plus équitable.
Cette action vise également à restaurer la confiance du public dans la gestion des entreprises publiques et à renforcer la responsabilité de ceux qui occupent des postes clés au sein de ces entités.
Des mesures drastiques
Il est essentiel que des mesures rigoureuses soient prises pour garantir la transparence et l’intégrité dans la gouvernance des entreprises publiques. La gestion responsable des ressources publiques est cruciale pour favoriser le développement économique et social de la RDC.
En réduisant les écarts de rémunération excessive et en établissant des mécanismes de contrôle adéquats, les autorités peuvent contribuer à créer un environnement plus équitable et propice à la croissance durable du pays.
Nicolas Kayembe