Kinshasa, 26 Septembre 2023 – Au mois de décembre de cette année, les législatives nationales enflammeront la Ville province de Kinshasa avec pas moins de 3900 candidats en lice pour occuper les 56 sièges à l’Assemblée nationale. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié les listes définitives des candidats pour la députation nationale, révélant ainsi l’ampleur de cette compétition politique.
Selon la loi sur la répartition des sièges, Kinshasa est subdivisée en 4 districts, chacun avec un nombre spécifique de candidats. Le district de Tshangu se distingue avec 1 312 candidats se disputant 19 sièges, suivi par le district de Lukunga avec 984 candidats pour 14 sièges. Les districts de Funa et Mont Amba, quant à eux, ont respectivement 828 et 776 candidats aspirant à remporter 12 et 11 sièges.
Cette augmentation du nombre de sièges à Kinshasa, passant de 51 à 56, est due à l’accroissement du nombre d’électeurs enrôlés évalués à 5 062 990. Une évolution démographique qui reflète l’importance grandissante de la capitale congolaise dans le paysage politique national.
Alors que les élections de 2018 étaient marquées par des enjeux politiques majeurs, cette fois-ci, la question se pose : ces candidats aspirent-ils véritablement à servir le peuple ou sont-ils attirés par les 21 000 dollars que gagneraient les députés de la présente législature ? La réponse à cette interrogation demeure complexe, car il est difficile de généraliser les motivations de tous les candidats.
Néanmoins, il est important de souligner que l’appel à servir le peuple est un moteur puissant pour de nombreux candidats. La perspective de représenter les intérêts des citoyens, de contribuer au développement de Kinshasa et d’influencer les décisions nationales est une ambition légitime et honorable.
La campagne électorale, prévue du 19 novembre au 18 décembre 2023 selon le calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022, sera l’occasion pour ces 3900 candidats de présenter leurs visions, leurs projets et de convaincre les électeurs de leur capacité à représenter au mieux la Ville province de Kinshasa à l’Assemblée nationale.
Alors que certains pourraient être motivés par des intérêts personnels, il est essentiel de reconnaître que beaucoup d’entre eux aspirent sincèrement à servir le peuple et à contribuer au développement de la capitale congolaise.
Nicolas Kayembe