Kinshasa, 06 novembre 2023.- À moins de deux semaines du lancement de la campagne électorale, l’opposition congolaise se trouve face à une grande interrogation : parviendra-t-elle à s’unir derrière un candidat commun ? La révélation de Jeune Afrique annonce la tenue prochaine d’un “dialogue préparatoire” sous l’égide d’une ONG sud-africaine, l’In Transformation Initiative (ITI), dans le but de préparer les prochaines élections.
Selon les propositions de l’ITI, les discussions porteront sur “les possibilités de collaboration entre l’opposition”, incluant la possibilité d’avoir un candidat commun ainsi qu’une plate-forme électorale commune. Cette initiative vise à rassembler les différents acteurs de l’opposition et à trouver un consensus avant le début officiel de la campagne électorale.
Le dialogue se déroulera en deux étapes. Tout d’abord, une réunion en Afrique du Sud réunira deux délégués de chaque candidat impliqué dans le processus. Après cette première phase, les candidats se réuniront en personne pour prendre les décisions finales parmi les options préalablement examinées par leurs représentants.
Parmi les personnalités attendues lors de ce dialogue, on retrouve Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Denis Mukwege et Matata Ponyo Mapon, tous sollicités pour participer à ce processus de recherche d’un candidat commun.
Pendant ce temps, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié la liste définitive des candidats à la présidence, ramenant leur nombre à 26 suite aux arrêts de la Cour constitutionnelle.
Alors que le président sortant, Félix Tshisekedi, bénéficie d’un large soutien au sein de l’Union sacrée, incluant des poids lourds tels que Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe et Bahati Lukwebo, l’opposition peine encore à se présenter de manière unifiée.
Le temps presse et le compte à rebours électoral est en marche, laissant planer le suspense quant à la capacité de l’opposition à choisir un candidat commun pour les prochaines élections.
Nicolas Kayembe