Le sommet des chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) à Arusha, en Tanzanie, a mis en lumière le refus des autorités congolaises de renouveler le mandat de la Force régionale de l’EAC.
Leur mandat expirant le 8 décembre, cette force a été jugée inefficace par la RDC face à l’activisme de la coalition M23. Cette décision, annoncée par la présidence congolaise, constitue un pas vers la souveraineté pour la RDC, qui croit dans le potentiel de la communauté est-africaine à contribuer au développement de la région.
Félix Tshisekedi, le président de la RDC, n’était pas présent au sommet, mais son ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, le représentait. Bemba a souligné l’importance de rechercher la paix et de mettre fin à la guerre en cours en RDC. La RDC espère que les pays membres de l’EAC comprennent leur désir de paix, surtout à l’approche des élections.
La création de la Force régionale de l’EAC en 2022 visait à éradiquer les groupes armés, notamment le M23, mais la RDC estime que cette mission n’a pas été remplie et appelle au retrait de cette force.
Le refus de renouveler le mandat de la Force régionale de l’EAC est considéré comme un pas significatif vers la souveraineté de la RDC. Cette force étant jugée inefficace dans la lutte contre les activités du M23, la RDC croit en sa capacité à résoudre le problème en interne et cherche à trouver la paix et la stabilité par ses propres efforts.
Cette décision souligne la conviction de la RDC dans le potentiel de la communauté est-africaine à contribuer positivement au développement de la région. Alors que la RDC avance dans cette décision, la question demeure de savoir comment la situation dans la partie orientale du pays sera résolue sans la présence de la Force régionale de l’EAC.
Nicolas Kayembe