Kinshasa, 19 décembre 2023.- Mercredi 20 décembre marquera une étape cruciale pour la RDC, alors que les Congolais se rendront aux urnes pour élire leur président, leurs députés nationaux et provinciaux, ainsi que leurs conseillers communaux. Plusieurs organisations internationales ont déployé des missions d’observation pour superviser ces scrutins, telles que l’UE, l’Union africaine et la SADC.
Cependant, dans un communiqué publié lundi, la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a annoncé qu’elle n’avait pas pu déployer sa mission d’observation électorale, car sa demande n’avait pas été retenue par les autorités compétentes.
« Nous tenons par la présente à informer les États partenaires de l’EAC, les partenaires de développement et toutes les autres parties impliquent que l’EAC ne sera pas physiquement présent en RDC pour observer les élections générales de 2023, conformément au Traité portant création de la Communauté d’Afrique de l’Est et comme c’est la pratique depuis la création de l’EAC », peut-on lire dans ce communiqué.
« Cette évolution est expliquée par le fait que, bien que l’EAC ait été prête, sa demande pour une autorisation d’entreprendre l’exercice n’a pas été retenue par les autorités compétentes », a ajouté l’organisation régionale dans ce même communiqué.
Malgré l’absence physique de sa mission d’observation, l’EAC a tenu à exprimer ses vœux de pacificité pour les élections congolaises. Elle a également réaffirmé « son engagement à remplir son mandat auprès de tous les États partenaires ».
Cela soulève la question de savoir comment l’absence de l’EAC pourrait impacter les relations entre la RDC et cette communauté régionale, ainsi que l’avenir de la coopération régionale en matière électorale.
Nicolas Kayembe