Kinshasa, 28 décembre 2023.- Au moins 28 personnes, dont 12 gravement blessées, ont été victimes d’échauffourées survenues à Kinshasa le mercredi dernier. Ces affrontements ont éclaté entre des jeunes manifestants et des policiers, selon les chiffres livrés par la plateforme politique de l’opposition Lamuka ce jeudi.
Les jeunes protestataires prévoyaient de marcher pacifiquement pour dénoncer les irrégularités constatées lors des élections générales du 20 décembre. Cependant, la police nationale a rapidement réprimé la manifestation en assiégeant les points névralgiques de la ville, étouffant ainsi la marche de l’opposition.
Le bilan humain de ces affrontements est alarmant. Parmi les 28 personnes blessées, 12 ont subi des blessures graves, nécessitant une prise en charge médicale urgente. Les tensions entre les forces de l’ordre et les manifestants ont rapidement dégénéré, plongeant la capitale congolaise dans un climat de violence.
Les jeunes, déterminés à faire entendre leur voix, ont été confrontés à une répression policière sévère, mettant en lumière les tensions politiques et sociales qui règnent dans le pays.
L’objectif de la marche organisée par l’opposition était de dénoncer les irrégularités survenues lors des élections générales qui se sont déroulées le 20 décembre. Les manifestants espéraient attirer l’attention sur les problèmes rencontrés lors du processus électoral et revendiquer des réformes démocratiques.
Cependant, leur initiative a été rapidement étouffée par les forces de sécurité, qui ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule et empêcher la manifestation de se dérouler.
Le commissaire provincial de la PNC à Kinshasa, Blaise Kilimbalimba, a rapporté que deux policiers ont été blessés lors des échauffourées, tandis qu’un mineur a été touché par des gaz lacrymogènes.
Nicolas Kayembe