Kinshasa, le 17 avril 2024- L’administration Biden a l’intention de faire une offre d’action commune qui viserait à identifier les prochaines maladies infectieuses et à y répondre, dans le but de prévenir des pandémies comme l’épidémie de COVID-19 qui avait soudainement interrompu le cours normal de la vie dans le monde en 2020.
Les États-Unis accorderont un appui aux différents pays, partenaires, la plupart situés en Afrique et en Asie, afin de mettre au point de meilleurs services de dépistage, de surveillance, de communication et de préparation à de telles éclosions dans ces pays.
La stratégie aidera à « prévenir, détecter et répondre efficacement aux menaces biologiques partout où elles émergent », a annoncé le président américain Joe Biden, dans un communiqué publié mardi.
La stratégie mondiale de sécurité sanitaire, selon le président Biden, vise à protéger les populations mondiales et « à rendre les États-Unis plus forts, plus sûrs et plus sains que jamais en temps de crise ».
La proclamation de ce plan intervient alors que les pays peinent à trouver un accord sur la prévention des futures pandémies. Quatre ans après la pandémie de coronavirus, les perspectives d’un traité pandémique signé par les 194 membres de l’Organisation mondiale de la santé s’envolent.
L’administration Biden prévoit d’aller de l’avant avec sa nouvelle stratégie pour préparer le monde à la prochaine pandémie, qu’un traité soit conclu ou non, a déclaré lundi un haut responsable américain aux journalistes.
Le programme des États-Unis reposera sur plusieurs organismes gouvernementaux, dont le département d’État américain, les Centers for Disease Control and Prevention, Health and Human Services et l’Agence des États-Unis pour le développement international. ou USAID – pour aider les pays à affiner leur riposte aux maladies infectieuses.
La RDC est parmi les pays où la stratégie américaine a déjà débuté. En effet, le gouvernement des États-Unis aide le Congo à faire face à une épidémie de virus mpox, avec des doses de vaccin. Mpox, un virus de la même famille que celui qui cause la variole, crée des lésions cutanées douloureuses. L’année dernière, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que mpox constitue une urgence mondiale, avec plus de 91 000 cas répartis dans 100 pays.
La Maison Blanche a publié mardi un site Web avec les noms des pays qui participent au programme parmi lesquels figure la République démocratique du Congo. Les autorités américaines visent l’adhésion de 100 pays au programme d’ici la fin de l’année.
Les États-Unis ont affecté des milliards de dollars à cette déchirure musculaire, y compris de l’argent provenant de dons privés. Joe Biden sollicite 1,2 milliard de dollars pour les efforts mondiaux en matière de sécurité sanitaire dans sa proposition budgétaire annuelle au Congrès.
Adama Mpiana