Kinshasa, 26 avril 2024- Après la correction des erreurs matérielles à la Cour constitutionnelle, qui a réintégré des députés invalidés, Maître Georges Kapiamba de l’Association congolaise pour l’accès à la justice -ACAJ a alerté sur une violation de la Constitution. Selon lui, les arrêts rendus en matière de contentieux électoraux sont inconstitutionnels, et les membres actuels de la Cour continuent à agir malgré une composition illégitime.
L’ACAJ demande aux juges de la Cour de démissionner et enjoint le président de la république à activer l’article 69 de la Constitution. Ils recommandent aux juges de suspendre leurs fonctions et au gouvernement de cesser les avantages qui leur sont accordés, en attendant qu’une commission d’enquête indépendante établisse leurs responsabilités dans ces violations graves de la constitution.
Cette déclaration soulève des questions sur l’indépendance de la Cour constitutionnelle et la validité de ses décisions. L’appel de l’ACAJ à la démission des juges et à une enquête indépendante vise à rétablir l’ordre constitutionnel et à garantir le respect des principes démocratiques.
La situation actuelle met en lumière des tensions politiques et juridiques majeures, mettant en péril l’intégrité des institutions et la confiance du public dans le système judiciaire. L’ACAJ insiste sur la nécessité d’une action immédiate pour préserver l’État de droit et la démocratie dans le pays.
Il reste à voir comment les autorités réagiront à cet appel de l’ACAJ. La transparence, la responsabilité et le respect de la constitution sont des piliers essentiels d’une société démocratique, et il est crucial que ces valeurs soient défendues et protégées en tout temps.
En ces temps incertains, l’engagement des citoyens et des organisations de la société civile comme l’ACAJ est vital pour assurer le respect des principes démocratiques et le bon fonctionnement des institutions.
Jadot Lukadi