Kinshasa, 14 mai 2024- Ancien président de la République et sénateur à vie, Joseph Kabila continue de briller par son absence, laissant un vide palpable lors de la plénière inaugurale de la Chambre haute du Parlement congolais ce mardi au Palais du peuple, à Kinshasa.
En déplacement à l’étranger depuis plusieurs semaines, son silence devient de plus en plus éloquent, éveillant des inquiétudes et des interrogations sur son rôle et ses intentions envers les institutions du pays.
Certains voient en son attitude un signe de peur ou d’évitement, tandis que d’autres y perçoivent la marque d’une personnalité imposante. Après avoir brillé par son absence lors de l’investiture de son successeur, Félix Tshisekedi, Joseph Kabila semble délibérément se retirer de la scène politique, privant ainsi le pays de son expérience et de sa sagesse, pourtant si précieuses en ces temps de transition.
Malgré les accusations et les rumeurs qui l’accablent, notamment en lien avec des relations politiques controversées, le leader de PPRD maintient un mutisme total. Seule sa famille politique s’est levée pour le défendre, affirmant son innocence face aux allégations qui circulent. Son silence devient un mystère à déchiffrer, laissant planer un voile d’incertitude sur ses prochaines actions.
La grande question demeure : Kabila prendra-t-il part aux séances plénières à venir du Sénat au cours de cette nouvelle législature ? L’avenir détient la clé de cette énigme, laissant place à des spéculations et des attentes quant à l’implication future de l’ancien président dans la vie politique de la République démocratique du Congo.
NK