Kinshasa, 17 mai 2024- L’organisation prévue pour ce samedi 18 mai, visant à élire les membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale, est désormais enveloppée d’incertitude.
La candidature d’Antipas Mbusa Nyamuisi au poste de 2è vice-président a été rejetée par la commission de traitement des dossiers, le plongeant dans une bataille juridique avec le Conseil d’État. Accusant le président du bureau d’âge, Christophe Mboso, de favoritisme, Nyamuisi cherche à rétablir sa place dans la course.
Des sources internes révèlent que l’audience concernant ce litige au Conseil d’État est programmée pour le lundi 20 mai, laissant planer un doute sur la viabilité des élections prévues ce samedi. Les allégations de manigances politiques et de favoritisme persistent, jetant une ombre sur l’intégrité du processus électoral au sein de l’Assemblée nationale. Les enjeux politiques et la lutte pour le pouvoir semblent prendre le dessus sur la transparence et la démocratie.
La déclaration sans équivoque du député Steve Mbikayi, membre du même groupe politique que Mbusa Nyamuisi, souligne l’obstacle juridique majeur qui entrave la tenue des élections prévues. « Sauf rébellion contre le pouvoir judiciaire, les élections fantaisistes des membres du bureau n’auront plus lieu le samedi », fait-il savoir.
Les tensions politiques s’intensifient alors que la bataille judiciaire se profile, remettant en question la légitimité des processus électoraux au sein de l’Assemblée nationale. L’avenir de ces élections cruciales semble désormais suspendu à une décision judiciaire imminente.
NK