Tshikapa, 11 juillet 2024- Les femmes parturientes du groupement de Bakwa Tshikoba, dans la province du Kasaï, font face à d’innombrables difficultés lors de l’accouchement, notamment les infections puérperales et le risque de décès postnatal. Ces défis sont exacerbés par l’absence criante d’hôpitaux dans cette région isolée, comme l’a souligné le chef du groupement.
Le chef Kalamba Kabuadi a alerté sur la situation précaire des femmes qui accouchent à Bakwa Tshikoba, confrontées à des risques de complications graves en raison du manque d’infrastructures médicales adéquates. Les infections post-accouchement et les décès maternels et infantiles sont malheureusement trop fréquents, aggravés par le manque d’accès à l’eau potable.
“Les femmes qui accouchent dans le groupement de Bakwa Tshikoba assistent à plusieurs difficultés, il y a les infections d’après accouchement, et le risque de décès de l’enfant et la mère surtout en cas de complications graves, nous n’avons pas des hôpitaux pour leur prise en charge, à cela s’ajoute le manque de l’eau potable, il y a risque à un pourcentage élevé de la mort postnatale”, confie-t-il.
Face à cette urgence sanitaire, le chef du groupement lance un appel pressant aux autorités provinciales, nationales et aux partenaires pour venir en aide aux femmes de Bakwa Tshikoba. Il insiste sur la nécessité d’un soutien immédiat pour réduire les risques de décès maternel et infantile qui pèsent sur la communauté.
“Nous lançons un cri de détresse aux autorités provinciales et nationales sans oublier les partenaires pour venir en aide à nos femmes qui, en allant donner naissance sont malheureusement confrontées à des risques de décès”, plaide-t-il.
Situé dans le secteur de l’entre Kasaï-Lunyeka, dans le territoire de Tshikapa, le groupement de Bakwa Tshikoba se retrouve isolé et vulnérable, avec des femmes enceintes confrontées à des accouchements à haut risque.
Jadot Lukadi