Goma, 12 Juillet 2024- Plus de 2 millions de déplacés internes dont cinq cent milles enfants moins de quinze ans, mènent une vie déplorable dans des cites de déplacés en province du Nord-Kivu, dans la partie Est de la RDC.
Ces déplacés internes sont en majorité, des victimes de guerre que mènent les terroristes du M23/RDF dans la province du Nord-Kivu, où ces derniers ont occupé plusieurs agglomérations que les citoyens congolais jugent bon d’abandonner craignant pour leur sécurité.
Ces chiffres ont été publiés le jeudi 11 juillet 2024 par Aimé Mbusa Mukanda, l’un des notables et défenseurs des droits humains à Rutshuru, à l’issue de sa tournée de visite dans plusieurs sites de déplacés dans différentes agglomérations de la province.
Aimé Mbusa Mukanda Indique que les déplacés internes mènent une vie misérable dans cette province du Nord-Kivu et demande aux États-Unis d’Amérique (USA) qui ont exigé une trêve humanitaire pour la cause, de venir en aide à ces déplacés de guerre qui sont souvent oubliés.
Au même moment, Aimé Mbusa Mukanda, appelle le gouvernement congolais à s’activer davantage, afin de mettre fin à cette guerre du M23/RDF, qui a rendu la vie inhumaine difficile à un très grand nombre des citoyens congolais en déplacement.
» La situation ici au Nord-Kivu où nous comptons plus de 2.000.000 de déplacés internes reste alarmante. Parmi ces déplacés on signale plus de 500.000 qui ont moins de 15 ans, et qui sont souvent oubliés dans l’assistance humanitaire. En décrétant cette trêve humanitaire, les USA devraient savoir qu’ils devraient débloquer une une aide pour assister ces déplacés. Et au gouvernement congolais de pouvoir si vite possible finir la guerre « , explique Aimé Mukanda.
Tout en alertant que plusieurs précédentes aides humanitaires, ont été détournées depuis le début de la guerre au Nord-Kivu, Aimé Mbusa Mukanda, demande au gouvernement congolais à confier aux organisations crédibles que des hommes politiques.
Jadot Lukadi