Kinshasa, 26 juillet 2024- Jeudi Le 25 juillet, la Première ministre Judith Tuluka a brillamment représenté le président Félix Tshisekedi lors de l’audience plénière solennelle de la rentrée judiciaire de la Cour des comptes, un événement marquant pour la RDC. La cérémonie, qui s’est tenue dans la salle des spectacles du Palais du Peuple à Kinshasa, a été l’occasion de poser les jalons d’une nouvelle ère dans la gestion publique, dans un contexte de renouvellement institutionnel.
Le procureur général près la Cour des comptes a ouvert la séance en présentant un thème phare : « La gestion publique pour la consolidation de la cohésion et de la solidarité nationale.» Ce choix s’inscrit dans une volonté manifeste de répondre aux défis contemporains que rencontre le pays, tout en mettant l’accent sur l’importance d’un État capable de redistribuer équitablement les richesses nationales.
“Le thème est justifié par le changement des institutions, nous commençons comme un nouveau cycle et le chef de l’Etat, il y a une nouvelle législature et un nouveau gouvernement d’espoir. J’ai dit le gouvernement d’espoir parce que les congolais espèrent ce gouvernement prendra des mesures pour appliquer l’article 58 de la constitution de la République, qui veut que les congolais jouissent des richesses nationales. L’Etat a le devoir de les redistribuer équitablement et de garantir le droit au développement”, a indiqué le procureur général près la Cour des comptes.
Dans un contexte de changement institutionnel, cette rentrée judiciaire revêt un caractère particulier. Le procureur a fait référence à un « nouveau cycle » marqué par l’espoir suscité par la nouvelle législature et le gouvernement. Il a souligné que les Congolais attendent des actions concrètes qui leur permettront de bénéficier des ressources de leur pays. La gestion publique devient ainsi un enjeu central pour renouer la confiance entre l’État et les citoyens, un défi que le nouveau gouvernement doit relever avec détermination.
Le premier président de la Cour des comptes, Jimmy Munganga, a également pris la parole pour souligner l’importance d’une réforme en profondeur de la loi organique régissant cette institution. Il a insisté sur la nécessité d’adapter ses structures afin de lutter efficacement contre la corruption et le détournement des fonds publics.
La rentrée judiciaire de cette année est marquée par trois événements historiques qui redéfinissent le paysage politique congolais : le renouvellement du mandat du chef de l’État, du président des deux chambres du Parlement, ainsi que l’investiture d’un nouveau gouvernement.
Robyzon Banza