Kinshasa, 29 juillet 2024- Ce dimanche, Ferre Gola a ouvert une boîte de Pandore lors de son intervention sur Afriradio, en révélant les raisons de l’absence de la chanteuse Rebo Tchulo à son festival « FestiGola ». Loin des festivités et des paillettes, cette confession a mis en lumière une relation complexe entre deux figures emblématiques de la musique congolaise. Alors que le festival, prévu du 2 au 4 août au stade Tata Raphaël, promet des moments inoubliables, l’absence de Tchulo semble planer comme une ombre sur cet événement.
Le Padre a avoué avoir pris la décision de ne pas inviter Rebo Tchulo, par crainte d’un nouveau refus, rappelant l’incident malheureux de son concert au stade des Martyrs en juin 2023. “Je ne l’ai pas invitée de peur qu’elle ne décline à mon invitation”, a-t-il expliqué, dévoilant ainsi une vulnérabilité inattendue chez cet artiste aux multiples succès.
L’artiste a également partagé son sentiment de honte face à cette décision. “J’avoue que j’avais quand même honte”, a-t-il déclaré, suggérant que malgré les tensions, Jésus de nuances semble conscient des répercussions émotionnelles de son choix. Cette admission met en lumière la fragilité des relations professionnelles dans un milieu où l’ego et l’image jouent un rôle primordial.
Les répercussions de cette situation ne se limitent pas seulement à la relation entre Ferre Gola et Rebo Tchulo, mais elles soulèvent également des interrogations sur la façon dont les artistes interagissent entre eux. L’absence de communication ou les malentendus peuvent avoir des conséquences sur des événements majeurs tels que « FestiGola », qui se veut être une célébration de la musique congolaise.
Alors que la première édition de « FestiGola » s’approche, l’attention est désormais portée non seulement sur les performances à venir, mais aussi sur la manière dont cette absence sera perçue par le public. Les relations entre Ferre Gola et Rebo Tchulo pourraient-elles s’améliorer à l’avenir ?
Rédaction