Kinshasa,7 Août 2024- Face aux propos tenus par le président de la République, Félix Tshisekedi, depuis Bruxelle, accusant Joseph Kabila d’être commanditaire du mouvement rebelle de Corneille Naanga, le parti PPRD n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué signé par son secrétaire permanent, Ramazani Shadary, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, Joseph Kabila a dénoncé une « campagne de diabolisation » menée par le régime actuel contre l’ex-président.
Selon le camp de Joseph Kabila, c’est sans la moindre preuve que leur leader est cité pour une affaire qu’il ne connaît pas et affirme qu’il n’a jamais été impliqué dans des affaires de détournement de fonds publics ou de corruption.
Cette déclaration fait suite à de récentes accusations portées contre Joseph Kabila dans le cadre d’une enquête sur la gestion des ressources naturelles du pays sous son régime. Le parquet congolais a en effet indiqué vouloir interroger l’ex-président sur ces soupçons de malversations.
Le PPRD dénonce également une volonté manifeste de nuire à l’image et à la réputation » de Joseph Kabila avant d’appeler le pouvoir en place à « s’abstenir de toute action qui pourrait fragiliser la stabilité du pays.
Même réaction du Kabiliste Néhémie Mwilanya qui a répondu à Félix tshisekedi que
» la stratégie de bouc émissaire ne convainc plus » indiquant que » ces accusations sans preuves non plus car Joseph Kabila a fait ses preuves et légué un pays viable «
D’après Néhémie Mwilanya, le Congo se meurt et son peuple est sans avenir et le vrai visage du pouvoir actuel c’est la corruption, » Kabila n’est plus au pouvoir il faut cesser de citer son nom en vain « .
Ces nouvelles tensions entre les camps Kabila et Tshisekedi illustrent la persistance des rivalités politiques au sommet de l’État congolais et risquent de compliquer davantage la gouvernance du pays, déjà confronté à de nombreux défis sécuritaires, économiques et sociaux.
Jadot Lukadi