Kinshasa, 28 septembre 2024- Denise Dusauchoy Mukendi, militante proche du président de la République Félix Tshisekedi, a été arrêtée cette semaine après avoir fait des révélations choc sur l’opposant Jacky Ndala.
Dans une déclaration sur les réseaux sociaux, elle avait accusé Ndala, ancien allié de Moïse Katumbi, d’avoir été victime de viol par sodomie lors de sa détention à l’Agence nationale des renseignements (ANR) l’année dernière. Ces accusations, si elles s’avéraient fondées, auraient des répercussions gravissimes pour les services de renseignements congolais et la scène politique en général.
Cependant, lors de son interrogatoire par le parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe, Denise Dusauchoy a fait volte-face. Tentant de fuir vers le Congo-Brazzaville au moment de son arrestation, elle a déclaré : “J’ai menti. Je n’ai pas dit qu’il (Jacky Ndala) a été violé à l’ANR”, selon des sources judiciaires. Cette rétractation soulève des questions sur la véracité de ses déclarations initiales et sur les motivations qui l’ont poussée à faire de telles accusations.
Les raisons derrière cette manœuvre de communication politique demeurent floues. Était-ce une tentative désespérée de discréditer l’opposant Ndala ou un simple coup de bluff malheureux ? Les observateurs de la scène politique congolaise s’interrogent sur les implications de cette affaire.