Kinshasa, 03 octobre 2024- Un mois après la rentrée scolaire 2024-2025, le constat est alarmant dans les écoles de Kinshasa et des provinces : l’inactivité règne en maître.
La grève des enseignants, déclenchée par des revendications pressantes, a plongé les établissements dans un silence assourdissant. Les élèves, qui espéraient retrouver les bancs de l’école, se retrouvent désemparés face à cette situation inédite, tandis que les parents expriment leur désarroi.
La ministre de l’Éducation nationale, Raïssa Malu, est au cœur de la tempête. Son incapacité à proposer des solutions concrètes pour mettre fin à cette crise éducative soulève des interrogations. Les enseignants, qui ont exprimé leur mécontentement à travers des chants hostiles, pointent du doigt un manque de leadership de la part de la ministre. Les accusations fusent : certains vont même jusqu’à dire qu’elle a « tué » les écoles en laissant perdurer cette situation.
Le silence de Raïssa Malu face à cette crise alarmante est perçu comme une abdication de ses responsabilités. Les membres du personnel éducatif se demandent pourquoi aucune initiative n’a été prise pour renouer le dialogue et trouver un terrain d’entente. Dans le district de la Tshangu, le mécontentement est palpable, et les enseignants s’interrogent : attend-elle que le président Tshisekedi intervienne pour résoudre une crise qui relève de ses prérogatives ?
Alors que l’année scolaire s’annonçait pleine de promesses, cette impasse met en péril l’avenir éducatif de milliers d’élèves congolais. Les regards se tournent vers le ministère de l’Éducation, espérant voir émerger des solutions pour mettre fin à cette crise et redonner vie aux établissements scolaires. La balle est désormais dans le camp de Raïssa Malu, dont les prochaines actions seront scrutées avec attention par une communauté éducative en attente de changement.