Kinshasa, 3 septembre 2024- Dans un entretien accordé ce jeudi 3 octobre à France 24, l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo s’oppose au retrait des troupes de la Mission d’observation des Nations Unies pour la stabilité au Congo ( Minusco) dans la partie Est de la RDC en proie des groupes armés dont le M23.
Le cardinal Ambongo qualifie d’erreur, le départ précipité des troupes de la Minusco et évoque les aspects humanitaires et sécuritaires auxquels est confrontée la population congolaise vivant dans cette partie du pays.
L’archevêque appelle par contre la Monusco à revoir son calendrier de retrait de ses trouoes dans la partie Est du pays.
« C’est serait une erreur de précipiter le départ de la Monusco dans le contexte actuel. Nous savons que la Monusco s’est desengagée du Sud-Kivu avec une rapidité qui nous avait un peu surpris mais le Nord-Kivu et l’Ituri sont dans une situation humanitaire tel que le désengagement de la Monusco risquerait d’exposer des milliers de personnes qui n’auraient plus d’assistance humanitaire rien que pour ça sans même parler du volet militaire. Pour nous la monusco doit reconsidérer son calendrier de retrait » A-t-il indiqué.
Toute fois, Fridolin Ambongo dit ne pas être convaincu par l’apport de la communauté internationale dans la résolution de la crise à l’Est du pays afin de mettre fin à ‘agression Rwandaise. Ce dernier appelle à plus de volonté de la part de décideurs pour le retour de la paix dans le Nord-Kivu et l’Ituri.
« Nous avons l’impression que non, la communauté internationale pourrait faire davantage et la gueure qui se vit actuellement à l’Est de notre pays, il suffirait de la part de la communauté internationale d’une vraie volonté et on mettra fin à cette crise que nous sommes en train de vivre depuis 30 ans mais je pense la communauté internationale peut faire davantage » A-t-il Insisté.
Face à la crise entre la RDC et le Rwanda, Fridolin Ambongo propose des solutions allant dans le sens à privilégier la paix. Ce dernier s’oppose aux solutions militaires entre les deux pays et craint que la situation sécuritaire et humainitaire se dégrade davantage.