Kinshasa, 07 octobre 2024- Depuis sa prestation à l’église « Cité Béthel » du pasteur et artiste gospel Moïse Mbiye, le frère brahmaniste Isaac Bukasa fait face à une vague de mécontentement au sein de l’église « Message du temps de la fin ». Cette réaction virulente provient d’une frange d’adeptes qui ne voient pas d’un bon œil sa participation à cette église, pourtant connue pour son influence positive dans le milieu gospel.
Des observateurs notent qu’il existe une contradiction au sein des croyants de l’église « Message ». Certains affirment être inter dénominationnels et écoutent sereinement des artistes comme Eunice Manyanga et Mike Kalambay, tout en s’acharnant contre Isaac Bukasa pour avoir chanté avec Moïse Mbiye. Cela soulève des questions sur la cohérence de leur foi et de leur attitude vis-à-vis de la musique chrétienne.
Pour plusieurs, cet acharnement est perçu comme une forme de « formalisme charnel ». Comment peut-on célébrer des chants d’artistes d’autres dénominations tout en condamnant un frère pour avoir franchi les limites des conventions religieuses ? La logique de cette hostilité semble floue pour ceux qui cherchent un véritable esprit d’unité dans le corps du Christ.
Les critiques les plus sévères viennent d’extrémistes au sein de l’église « Message », qui voient en Bukasa un homme égaré. Pourtant, il a interprété des chansons inspirées par le message de William Branham, ce qui pourrait même toucher des âmes perdues. Ces tensions soulèvent des interrogations sur l’amour fraternel, qui semble aujourd’hui en déclin au sein de leur communauté.
Il est crucial que les membres de l’église « Message » examinent leur comportement. Pourquoi se concentrer sur la condamnation du frère Isaac Bukasa alors que d’autres problèmes, comme l’absence de l’amour fraternel et l’utilisation de la politique religieuse, passent inaperçus ? Ce double standard ne fait qu’alimenter les divisions au sein du christianisme.
Il est peut-être temps de réfléchir à la signification de l’amour chrétien. Le don que le frère Bukasa a reçu devrait être un outil pour apporter l’unité et faire des disciples parmi toutes les nations, sans distinction de dénomination. La véritable question demeure : est-ce que cette division est le message que Jésus nous a laissé ?