Kinshasa, 8 octobre 2024- Début ce mardi 8 octobre à Lubumbashi, de l’atelier de consultation en vue de l’élaboration du plan d’action national des principes volontaires sur la sécurité et les droits de l’homme en République démocratique du Congo.
Les travaux de ces assises organisées par Justicia Asbl, une structure de défense des droits de l’homme en collaboration avec le ministère des droits humains de la RDC et le Centre pour la Gouvernance du Secteur de Sécurité, DCAF Genève, ont été lancés dans l’avant-midi de mardi dans la grande salle de l’hôtel Lubumbashi, par Maître Timothée Mbuya, coordonateur de Justicia Asbl.

Pendant deux jours, soit de mardi 8 à mercredi 9 octobre 2024, les participants à ces assises dont les membres de la société civile, les représentants des différentes entreprises minières et des gouvernements provinciaux notamment du Kasaï et du Haut-Katanga , le représentant du ministère drs droits humains et autres, vont réfléchir sur la mise en oeuvre des « Principes volontaires » qui demeure un ensemble de principes qui servent de guide, les entreprises sur les opérations de sécurité à mener dans le respect des droits de l’homme.
Par « principes volontaires », il est question d’analyser notamment les risques liés à la sécurité et la gestion des risques liés au recours à la sécurité publique. Une manière de rappeler les entreprises à prévenir les risques afin de respecter les droits de l’homme en garantissant la sécurité du personnel et des communautés locales.

Pour ce premier jour, les assises se sont soldées par l’examen de canevat d’élaboration dudit plan d’action. 6 groupes ont été constitués avec chacun un axe, notamment la sensibilisation et le renforcement des capacités des parties prenantes, l’analyse des risques liés à la sécurité et aux droits de l’homme et l’amélioration de la gestion de sécurité privée et publique et autres.
À l’issue des assises, un draft sera élaboré sur le plan d’action qui sera proposé au gouvernement.
« L’objectif de ces deux jours d’atelier c’est d’accompagner non seulement le gouvernement mais aussi toutes les parties prenantes du secteur extractif à savoir les entreprises, la société civile et différents services techniques de promouvoir ensemble la mise en œuvre des principes volontaires sur la sécurité et les droits de l’homme et nous sommes à une étape des consultation visant à l’élaboration d’un plan qui sera endossé à Kinshasa dans les mois à venir » A indiqué Benoît Pittet, chargé de projet DCAF.

Les assises vont se poursuivre ce mercredi à l’hôtel Lubumbashi avant d’élaborer la feuille de route commune afin d’atteindre un objectif, fruit d’un dialogue inclusif.