Kinshasa, 25 octobre 2024- Le voyage de Rosemine Ndjondo au Canada, initialement destiné à lui apporter des réponses, s’est transformé en une épreuve dévastatrice. En se rendant identifier le corps de sa fille, Alexandra, âgée de 21 ans, décédée dans des circonstances troublantes, Rosemine a été confrontée à l’horreur d’un deuil qu’aucune mère ne devrait vivre.
La douleur qui se dégage de son témoignage, partagé sur les réseaux sociaux, témoigne de l’intensité de sa souffrance, une souffrance qu’elle souhaite même épargner à ses pires ennemis. “Même à mon pire ennemi, je ne lui souhaiterais pas ce que je traverse“, confie-t-elle, envahie par l’émotion.
Alexandra, une étudiante pleine de promesses, a été retrouvée sans vie près d’un lac à Trois-Rivières. Le choc de cette perte est exacerbé par le fait que sa mère a dû affronter la réalité brutale de la morgue et se préparer à visiter la chambre de sa fille, un lieu désormais marqué par l’absence. Bien que les autorités aient commencé à éclaircir les circonstances de ce décès tragique, le voyage de Rosemine au Canada n’a fait qu’intensifier son chagrin.
Malgré la profondeur de sa douleur, Rosemine Ndjondo a tenu à exprimer sa gratitude envers ceux qui l’ont soutenue dans cette épreuve. Son message, empreint de résilience, rappelle l’importance de la solidarité face à la tragédie, même venant de ceux qui, par le passé, ont pu se moquer d’elle.