Kinshasa, 31 octobre 2024- Lors du 23e sommet des chefs d’État et de gouvernement du COMESA à Bujumbura, le président congolais Félix Tshisekedi a livré un discours énergique sur l’importance de la paix et de la prospérité comme socles du développement africain.
Insistant sur la stabilité régionale, Tshisekedi a rappelé les défis sécuritaires qui entravent encore la croissance de plusieurs pays, dont la RDC, soulignant que la paix est un préalable à toute vision de prospérité durable pour le continent.
Dans un appel à la transformation économique de l’Afrique, le président congolais a plaidé pour une rupture avec la dépendance aux matières premières non transformées. “Pour prospérer, nos économies devraient briser le cycle de dépendance à l’exportation brute et bâtir des chaînes de valeur ici même, en Afrique”, a-t-il affirmé. Cette approche vise à créer des emplois et à offrir aux jeunes Africains un avenir dans leur propre région, transformant les ressources locales en richesse durable.
Tshisekedi a aussi mis en avant le potentiel agricole et minier de la RDC, appelant à une solidarité régionale pour exploiter ces ressources de façon concertée. En travaillant “main dans la main” avec les nations voisines, il espère transformer ces richesses en moteurs de prospérité pour toute la région.
“Mon pays, riche d’un potentiel agricole et minier immense, souhaite travailler main dans la main avec chacun d’entre vous pour faire de nos ressources un levier de prospérité commune”, explique le chef de l’État congolais.
Ce sommet, marquant le 30e anniversaire du COMESA, a également vu la passation de pouvoir entre le président sortant Hakainde Hichilema de Zambie et le nouveau président du COMESA, Evariste Ndayishimiye du Burundi. L’événement a servi de cadre pour réaffirmer les ambitions d’intégration régionale, offrant une plateforme aux chefs d’État pour élaborer des stratégies de développement durable et de résilience pour l’Afrique.