Kinshasa, 19 novembre 2024- Les débats autour d’une éventuelle révision ou d’un changement de la Constitution prennent une tournure de plus en plus tendue entre les partisans et les opposants à cette idée.
Après avoir sensibilisé la population sur la nécessité de barrer la route à ceux qui chercheraient à modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir, Martin Fayulu a fait l’objet d’une réplique virulente de la part du secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya.
Ce dernier n’a pas mâché ses mots en qualifiant Martin Fayulu de « rêveur » et en l’accusant d’être lui-même l’incarnation de la corruption :
“J’ai suivi Fayulu parler d’un régime de corrompus. Mais qui ne sait pas dans ce pays que le père de la corruption s’appelle Fayulu ? Est-ce que Fayulu peut dire aux Congolais comment le MLC n’avait pas occupé le poste de gouverneur de la ville-province de Kinshasa en lieu et place d’André Kimbuta, son frère ? C’est Fayulu qui rêve de certaines choses comme un petit gamin dans une salle de cinéma”, a-t-il affirmé.
Cette guerre verbale illustre les tensions croissantes autour de la question constitutionnelle. Félix Tshisekedi et ses alliés intensifient les efforts pour sensibiliser l’opinion publique, tandis que l’opposition cherche encore à s’unir pour publier un communiqué commun, malgré les pressions et les représailles policières contre leur campagne « Touche pas à la Constitution ».
Alors que la polémique s’intensifie, les alliances et rivalités politiques continuent de façonner le paysage congolais dans un climat de fortes divisions.