Kinshasa, 26 novembre 2024- Le ministre du Tourisme, Didier Mpambia Bianshu, a annoncé ce lundi 25 novembre un ambitieux projet de rénovation et de délocalisation du zoo de Kinshasa, lors du briefing presse hebdomadaire du ministère de la Communication et des médias. Cette initiative vise à moderniser le site actuel et à créer un espace plus adapté aux standards internationaux.
Le zoo de Kinshasa, limité à 7 hectares et jugé « délabré », pourrait être transformé en un reptilium ou une zone dédiée aux oiseaux, selon le ministre. Pour offrir un cadre plus spacieux et conforme, un projet de délocalisation à N’Sele est envisagé.
“C’est vrai qu’il est dans un état assez délabré, mais nous avons un partenariat avec l’ICCN (Institut congolais pour la conservation de la nature), qui est le gestionnaire du site, et des partenaires égyptiens, qui vont incessamment démarrer des travaux pour restaurer ce zoo. L’espace actuel, limité à 7 hectares, ne permet pas d’accueillir un zoo conforme aux standards internationaux. Il serait préférable de transformer cet espace en reptilium ou en zone dédiée aux oiseaux seulement. Il y a un projet de délocalisation au niveau de la N’sele où il y a plus d’espace”, précise-t-il.
Cette rénovation s’inscrit dans une volonté plus large de repositionner la RD Congo comme une destination touristique majeure. Le ministre a souligné que le zoo rénové et délocalisé permettrait de valoriser la biodiversité exceptionnelle du pays et d’attirer un public plus large, aussi bien national qu’international.
L’annonce intervient à la veille de la Semaine congolaise du Tourisme, prévue du 26 au 30 novembre à Kinshasa. Cet événement permettra de mettre en lumière les projets en cours, notamment la modernisation des infrastructures touristiques, et de promouvoir les richesses naturelles et culturelles du pays.
Le projet de rénovation et de délocalisation du zoo de Kinshasa symbolise une nouvelle ambition pour le tourisme congolais. En investissant dans des infrastructures modernes et respectueuses de l’environnement, le gouvernement espère redynamiser un secteur crucial pour l’économie nationale.