Kinshasa, 28 novembre 2024- La pluie torrentielle qui a frappé Kinshasa dans la nuit du mardi a causé la mort d’une fillette de cinq ans, écrasée par l’effondrement d’un mur dans le quartier Mikondo, à Nsele. Ce drame survenu vers 23 heures illustre la vulnérabilité des habitations dans certaines zones de la capitale congolaise, souvent construites sans respect des normes de sécurité.
Des inondations massives ont transformé plusieurs quartiers de Kinshasa en véritables marécages, touchant même le centre-ville. À Selembao, les habitants redoutent les érosions qui progressent dangereusement, notamment au quartier Ngafani. Plus de 300 maisons avaient déjà été submergées début novembre sur le site Sikotra Lokali, laissant des centaines de familles sans abri.
Les catastrophes liées aux pluies sont devenues récurrentes dans la capitale, aggravées par un urbanisme anarchique et l’absence d’entretien des infrastructures de drainage. Les caniveaux bouchés et les constructions illégales sur des zones à risque accentuent l’impact des intempéries. “Chaque année, nous vivons les mêmes drames”, déplore un habitant de Maluku, où des murs se sont également écroulés.
Face à ces dégâts récurrents, les autorités locales sont appelées à agir. Le bourgmestre de Selembao a alerté sur l’urgence de curer les caniveaux et de freiner les érosions. Mais les habitants attendent des actions concrètes pour réduire la vulnérabilité de Kinshasa, où chaque saison des pluies sème le deuil et la désolation.