Kinshasa, 05 décembre 2024- Accusée de propagation de faux bruits, de faux en écriture et d’injures publiques, la journaliste et influenceuse Denise Mukendi Dusauchoy risque une peine de 8 ans de prison ferme. Ces réquisitions ont été prononcées lors de l’audience de ce mercredi au tribunal de paix de Ngaliema, dans un procès l’opposant au ministère public et à Jacky Ndala.
Cette affaire trouve son origine dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Dans celle-ci, Denise Mukendi avait affirmé que Jacky Ndala, militant politique, aurait été victime de viol durant sa détention à l’Agence nationale des renseignements (ANR) en 2022. Une déclaration qui a entraîné des poursuites judiciaires pour atteinte à l’honneur et diffamation.
Rebondissement inattendu : Jacky Ndala a surpris le tribunal en annonçant son désistement de la plainte, ce qui change considérablement la dynamique du procès. Malgré cela, le tribunal a décidé de prendre l’affaire en délibéré pour se prononcer sur le sort de Denise Mukendi.
En attendant le verdict, Denise Mukendi reste en détention provisoire à la prison centrale de Makala. Ce procès suscite un vif intérêt dans l’opinion publique, tant pour les enjeux liés à la liberté d’expression que pour les accusations graves portées dans cette affaire.