Kinshasa, 13 décembre 2024- Lors de la 12e session de la Conférence des ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika (ALT), Judith Suminwa Tuluka, Première ministre de la République démocratique du Congo, a rappelé l’importance cruciale de la Convention de 2003 sur la gestion des lacs. Ce texte, selon elle, demeure un instrument clé pour harmoniser les efforts des États voisins en matière de préservation des ressources halieutiques.
Regroupant des représentants du Burundi, de la Zambie et de la Tanzanie, cette rencontre explique la nécessité d’une coopération transnationale renforcée. “Cette convention est essentielle pour améliorer les relations entre les États riverains et pour garantir une gestion efficace et durable des ressources du lac Tanganyika”, a souligné Judith Suminwa, ajoutant qu’elle s’investit personnellement pour transformer les recommandations en actions concrètes.
Les participants ont unanimement dénoncé les défis persistants, dont la surpêche et le contrôle militaire des activités autour du lac. Ces problématiques menacent non seulement la biodiversité exceptionnelle de la région, mais également la sécurité alimentaire et économique des populations riveraines. Pour Jean-Pierre Tshimanga Buana, ministre congolais de la Pêche, la RDC, en accueillant cette conférence pour la troisième fois, réaffirme son rôle moteur dans la recherche de solutions durables.
La cheffe de l’exécutif a insisté sur l’engagement de son gouvernement à placer la durabilité du lac au cœur de son action. “La gestion durable du lac Tanganyika demeure au centre des préoccupations de mon gouvernement. Je veille personnellement à la mise en œuvre de toutes les recommandations formulées lors des différentes sessions antérieures de la Conférence des ministres de l’Autorité du lac Tanganyika”, a-t-elle assuré, faisant écho aux attentes des partenaires régionaux.
Alors que les discussions s’intensifient, cette session de l’ALT marque un moment crucial pour l’avenir du lac Tanganyika. Ce forum démontre que la coopération régionale est non seulement souhaitable, mais essentielle pour protéger l’un des plus grands réservoirs de biodiversité d’eau douce au monde. Les États riverains, à travers cette initiative, envoient un message clair : le lac Tanganyika est une responsabilité commune et son avenir dépend de la volonté collective d’agir aujourd’hui.