Kinshasa, 13 décembre 2034- Dans la nuit du mardi 10 au mercredi dernier, au moins six personnes ont été tuées à Luofu, dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu), par des rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise. Selon des témoignages locaux, les victimes, principalement des hommes, ont été accusées de collaborer avec les Forces armées de la RD Congo (FARDC), avant d’être exécutées.
La société civile de la région, par la voix de Muhindo Tafuteni, condamne ces assassinats et déplore l’escalade des violences perpétrées par le M23/RDF. “Nous exhortons les forces de défense et de sécurité à renforcer leur présence et leurs moyens pour protéger la population et stopper les exactions des rebelles,” a-t-il déclaré, exprimant l’exaspération des habitants face à l’insécurité chronique.
Depuis dix jours, les localités du territoire de Lubero sont le théâtre de violents affrontements entre les FARDC et les combattants du M23, soutenus logistiquement et militairement par l’armée rwandaise. Ces combats exacerbent la détresse des populations locales, déjà accablées par des déplacements forcés et des conditions de vie précaires.
Face à cette situation, les appels à une intervention rapide et efficace se multiplient. Pour les habitants du Nord-Kivu, cette nouvelle tragédie illustre l’urgence d’une réponse robuste de l’État congolais et de la communauté internationale pour restaurer la paix et protéger les civils pris dans l’engrenage de ce conflit meurtrier.