Kinshasa, 20 décembre 2024- Malgré la qualification de la République démocratique du Congo pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), l’entraîneur des Léopards, Sébastien Desabre, ne cache pas sa frustration face à une problématique majeure : l’état de la pelouse synthétique du stade à Kinshasa. Selon lui, cette infrastructure limite le style de jeu qu’il souhaite imposer à son équipe.
Le technicien français a expliqué que les conditions de jeu actuelles compliquent la production d’un football spectaculaire. “La réalité est que quand on a une équipe comme la RDC on essaie de produire du jeu. J’espère que vous voyez qu’on a des idées de jeu… C’est vrai qu’on a fait arrosé le terrain contre la Tanzanie pour avoir un peu plus de vitesse sur le synthétique mais c’est toujours difficile pour les équipes de créer un gigantesque spectacle comme on a vu sur les terrains à la CAN”, déclare-t-il.
Pour Desabre, l’enjeu dépasse la simple esthétique du jeu. Il plaide pour des améliorations qui reflètent le potentiel et le niveau du football congolais. “J’espère qu’à terme un pays comme la RDC pourra avoir un terrain et une surface de jeu à la hauteur du niveau de son football, un hybride ou une vraie pelouse parce que le spectacle sera meilleur”, ajoute-t-il, tout en rappelant qu’arroser le terrain pour la rendre plus rapide contre la Tanzanie n’était qu’un palliatif temporaire.
Ce constat relance le débat sur la modernisation des infrastructures sportives en RDC, un pays qui nourrit de grandes ambitions sur la scène africaine. Les appels du sélectionneur mettent en lumière un besoin urgent d’investir dans des installations adaptées pour permettre aux Léopards de rivaliser dans des conditions optimales.
Alors que les regards sont déjà tournés vers la prochaine campagne des Léopards à Kinshasa, la demande de Desabre résonne comme un rappel que le développement du football passe aussi par des terrains à la hauteur des attentes. Une opportunité pour les autorités sportives congolaises de faire un pas en avant.