Kinshasa, 21 décembre 2024- La province du Nord-Kivu, à l’Est de la RDC, fait face à une menace imminente. Des rapports sécuritaires indiquent que le M23, appuyé par des éléments des Forces de défense rwandaises (RDF), préparerait une offensive majeure pour s’emparer de la ville stratégique de Goma. Cette manœuvre viserait à proclamer un État sécessionniste dans les zones occupées.
Selon des sources locales confiées à nos confrères de Perfection243, un bataillon en provenance du Rwanda aurait récemment renforcé les positions du M23 à Rumangabo, dans le territoire de Rutshuru. L’objectif serait d’établir un contrôle total sur Goma, une étape cruciale dans ce qui est perçu par de nombreux observateurs comme un plan de balkanisation de l’Est de la RDC.
Ce projet ne s’appuierait pas uniquement sur des soutiens étrangers. Des accusations émergent, pointant des politiciens congolais présumés complices du M23, cherchant à saboter les efforts de réforme du président Félix Tshisekedi. Ces alliances internes suscitent des inquiétudes quant à une éventuelle déstabilisation politique de la RDC.
Cependant, des tensions internes fragiliseraient les rangs du M23. Des désaccords signalés entre les deux principaux leaders de la rébellion auraient retardé l’exécution de leurs projets. Ces divisions internes pourraient entraver la mise en œuvre de cette offensive redoutée.
La communauté internationale et les forces armées congolaises (FARDC) restent en alerte. Le risque d’une nouvelle crise humanitaire à Goma exacerbe les préoccupations, tandis que les appels à une intervention diplomatique urgente se multiplient pour contrer cette menace croissante dans l’Est de la RDC.