Kinshasa, 25 décembre 2024- L’affaire sur l’exploitation illicite des minerais au Sud-Kivu demeure une fois de plus, au centre des vives tensions en province tout comme dans la capitale congolaise, Kinshasa. Ce, après l’arrestation puis la libération des sujets chinois pour exploitation illicite des minerais, un sujet qui alerte les sensibilités, chaque fois qu’il est évoqué, selon
la fédération des mouvements citoyens dénommée Initiative SIMAMA Grand-Lacs ISGL.
En effet, le gouverneur de Province, Jean-Jacques Purusi avait signé un arrêté portant « Mesure de suspension des activités minières dans les sites miniers de toute la province du Sud-Kivu » portant comme intitulé : ARRÊTÉ PROVINCIAL N°24/264/GP/SK qui concernait toutes les activités minières (sociétés, entreprises et coopératives) et tous ont été tenues de quitter les sites et les lieux d’exploitation dans les septante deux heures qui ont suivi la signature de cet arrêté du Gouverneur.
Après quelques jours, révéle l’ISGL dans sa mise au point faite ce mercredi 25 décembre, il a été constaté la non exécution de cet arrêté du gouverneur étant donné que la suspension comme l’autorisation des sociétés minières d’exploitation industrielle relèvent de la compétence du Ministère National des mines tandis que la compétence du gouvernement provincial est limitée aux creuseurs artisanaux et coopératives minières… Après quoi, il y a eu des consultations entre le Ministre National des mines et le gouverneur de Province du Sud-Kivu à Goma.
Le 23 septembre 2024 soit deux mois après, le Gouverneur Purusi a procédé à la signature d’un autre arrêté portant Mesure de levée de la suspension des activités minières dans les sites miniers sur toute l’etendue de la province du Sud-Kivu tout en exigent au préalable :
- La signature du cahier de charge approuvé par le Gouverneur de Province
- Ne pas exercer les activités d’extraction avec un permis de recherche
- Ne pas exercer les activités d’extraction à un site appartenant à un tiers ou sous couverture d’une coopérative minière.
- avoir respecté la procédure des consultations du public pour évaluer l’impact environnemental et social de cette dernière.
Le 19 décembre 2024, renchérit la Fédération des mouvements citoyens SIMAMA, le Ministre provincial des finances assumant en même temps l’intérim du Ministre provincial des Mines accompagné du député provincial élu de Walungu, Béatrice Nanvano, dans une mission dont l’objet était supposé basé sur l’inspection et contrôle. Ces derniers , avaient pris deux sujets chinois dans le site Minier GMI. Au retour, indique notre sourcele, le député et le Ministre provincial ont trouvé un autre groupe de 14 sujets chinois qui partaient en vacances dans leur pays d’origine comme le témoigne leurs billets d’avion de la société BODA MINING a bord des taxis et juste après ils ont pris un autre sujet chinois à une moto qui travaille dans la société de construction MISENGA Investment qui asphalte même la route de la tronchon Bukavu – Walungu actuellement. Toutes ces personnes arrêtées à différents endroits ont été acheminées à Bukavu car ces autorités étatiques ont pensé que tous, seraient dans l’exploitation illicite des minerais devenu un système à éradiquer par le gouverneur de Province, le Professeur Jean-Jacques PURUSI depuis son arrivée au pouvoir.
Le groupe des sujets chinois arrêtés a été conduit au Commissariat provincial de la police nationale congolaise (PNC Sud-Kivu) après avoir été escortés par le chargé de sécurité du Gouverneur de Province sans porter à l’autorité provinciale de la Police des faits leurs reprochés.
Le 21 décembre 2024, soit quarante huit heures après, le Commissaire divisionnaire provincial de la police nationale Congolaise, PNC Sud-Kivu ayant constaté que ces sujets chinois poursuivis pour des faits qui n’ont pas été mis à sa connaissance ni reçu officiellement dont la plupart arrêtés sans avoir été auditionnés, une sorte d’arbitraire, aucun élément de preuve comme minerais n’a accompagné ces sujets chinois pour faciliter de connaître l’instance qui les poursuivrait, il a transféré le dossier à la Direction Provinciale de Migration (DGM Sud-Kivu) pour disposition et compétence étant donné que ce sont des sujets étrangers.
» Quelques jours après, soit le 24 décembre 2024, après constat et étude de leurs dossiers cas par cas et établissement de leurs infractions migratoire ; sur décision de la haute hiérarchie de ce service, la DGM Sud-Kivu a procédé au renvoi de 15 sujets chinois dans leurs pays d’origine par le poste frontalier de Ruzizi 1er et en a fait rapport à sa hiérarchie et à l’autorité provinciale du Sud-Kivu « A indiqué SIMAMA.
D’où, cette structure appelle à une collaboration entre le gouvernement provincial du Sud-Kivu et le gouvernement central et dément l’information lancée dans les réseaux sociaux tout en appelant à plus de retenue pour ne pas tomber dans la manipulation » puisqu’on a tenté de torpiller l’esprit et la déclaration du Gouverneur de Province qui s’est toujours appuyé sur l’expertise de ce service d’appuis qui est la DGM «
Le Président National de la fédération des mouvements citoyens dénommée Initiative SIMAMA Grand-Lacs ISGL en sigle appel l’opinion publique et la société civile à la vigilance ainsi qu’à l’apaisement pour ne pas tomber dans des jugements subjectifs basés sur des rumeurs et non sur des faits.