Kinshasa, 29 décembre 2024- Les affrontements s’intensifient autour d’Alimbongo, localité stratégique perdue par les FARDC le 15 décembre dernier. Ce dimanche, l’armée congolaise, soutenue par les combattants Wazalendo, tente de regagner du terrain face aux rebelles du M23, appuyés par le Rwanda. L’enjeu : rétablir le contrôle sur cette zone clé, base arrière des positions rebelles de Matembe, au sud de Lubero.
Selon des informations fiables, le M23-RDF a renforcé ses positions en territoire de Nyiragongo, où deux armes lourdes ont été installées dans l’école primaire Buhumba. Cette violation flagrante du droit international humanitaire met en lumière la gravité de la situation, alors que les civils continuent de subir les conséquences de ce conflit armé.
La présence de ces armes dans un établissement scolaire pourrait signaler une préparation d’offensive ou une volonté de dissuasion. Ce déploiement témoigne de la militarisation croissante des zones civiles, exposant davantage les populations locales aux violences.
Pendant ce temps, un calme fragile règne sur d’autres lignes de front, notamment à Kibumba, Sake et Bweremana. Cependant, ce répit pourrait être trompeur, car les tensions restent palpables et les mouvements rebelles imprévisibles.
De leur côté, les FARDC et leurs alliés Wazalendo redoublent d’efforts pour reprendre l’initiative. Selon des sources sur le terrain, plusieurs localités pourraient repasser sous contrôle congolais dans les heures à venir, signe d’une contre-offensive en cours.
Alors que les combats s’intensifient, la communauté internationale est appelée à sanctionner le Rwanda les violations du droit international et à apporter un soutien accru pour mettre fin à cette crise humanitaire et sécuritaire qui frappe l’Est de la RDC.