Kinshasa, 8 mars 2025 – Lors de sa rencontre, le 22 février dernier, avec les membres de l’Union Sacrée, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a annoncé la constitution imminente d’un gouvernement de cohésion nationale. Cette initiative vise à dépasser les divisions internes pour mieux affronter les menaces extérieures.
René Mayilukila Ndakivangi, président du conseil d’administration de l’AMICONGO et cadre de l’UDPS, a salué cette déclaration qu’il qualifie de salvatrice. Il a également souligné l’importance de la libération récente des prisonniers politiques, qu’il considère comme un pas significatif vers l’instauration d’un véritable État de droit, particulièrement en cette période de guerre où la cohésion nationale et l’unité sont cruciales.
« Cette décision va contribuer à la décrispation du climat politique et témoigne de la magnanimité du Chef de l’État », a-t-il affirmé.
S’agissant de la composition d’un gouvernement d’union nationale, René Mayilukila a insisté sur le fait que Félix Tshisekedi est avant tout un rassembleur. Selon lui, le Président est capable de transcender les clivages politiques et ethniques, une qualité indispensable en temps de crise.
« Un chef de l’État se doit avant tout d’être un rassembleur, capable de transcender les clivages politiques et ethniques, surtout en période de crise. En tant que leader, le Président Félix Tshisekedi a pleinement compris cette responsabilité. À travers ce gouvernement d’union nationale, il tend la main à l’ensemble de la classe politique sur la base d’un projet commun, proposant un compromis entre les différentes coalitions politiques », a-t-il expliqué.
L’objectif principal de ce gouvernement d’union nationale est de mobiliser toutes les forces politiques et sociales afin de faire face à l’agression dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Dans cette optique, le Chef de l’État a chargé son conseiller spécial en matière de sécurité, Désiré Kashmir Kolongele, d’entamer les consultations nécessaires avec la classe politique, la société civile et les autres forces vives du pays pour dégager un consensus large et inclusif.
Cependant, cette initiative ne fait pas l’unanimité. Certains membres de l’opposition estiment qu’il s’agirait davantage d’une nouvelle forme de partage du pouvoir que d’une véritable solution aux problèmes profonds du pays.