Kinshasa, 26 avril 2025- À la veille de son départ pour Rome, Félix Tshisekedi a frappé fort en fixant un ultimatum clair au Gouvernement qui est de 30 jours pour produire une feuille de route complète sur la réforme salariale des agents publics. Une exigence forte, formulée lors du 41e Conseil des ministres du vendredi, qui marque un tournant dans la volonté présidentielle d’assainir et de moderniser la fonction publique.
Cette feuille de route devra contenir des actions concrètes, des délais précis, et désigner des responsables clairs pour chaque étape. L’idée simple est de sortir des discours et entrer dans l’action. Le chef de l’État veut voir les choses bouger — et vite. Pour Félix Tshisekedi, cette réforme est un pilier pour stabiliser le pays et restaurer la confiance des agents de l’État.
La Première ministre Judith Suminwa est chargée de piloter cette transformation de fond, en assurant un suivi permanent et rigoureux. Le mot d’ordre est désormais “efficacité”. Une politique salariale cohérente, juste et durable est attendue, dans l’intérêt des fonctionnaires souvent laissés pour compte et démotivés.
Ce coup d’accélérateur intervient seulement deux jours après le lancement officiel du processus d’élaboration de cette politique salariale. Pour le chef de l’État, il est impératif de restaurer la justice sociale, valoriser les métiers de l’administration et renforcer les performances de l’appareil étatique. La réforme n’est plus un luxe, mais une nécessité.
Au-delà de l’enjeu technique, le message politique Tshisekedi est qu’il veut poser les jalons d’un État plus équitable, où les engagements ne sont pas des promesses en l’air. Les 30 prochains jours s’annoncent décisifs — et aucun retard ne sera toléré.