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Lubumbashi, 1er mai 2025 — Dans un message de dénonciation publié ce jeudi 1er mai, les responsables du mouvement citoyen VECHA, Betty Kaj et Sylvain Moma, tirent la sonnette d’alarme sur la précarité économique de la jeunesse congolaise, en particulier celle du Grand Katanga. Le mouvement accuse un manque criant de politiques adéquates de promotion et d’encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) de la part du directeur général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP), Miguel Kashal.
Selon VECHA, la majorité des jeunes vivent aujourd’hui de revenus casuels ou aléatoires, issus notamment des manifestations politiques, des jeux de hasard, des paris sportifs (Werner, Ngengesport), en l’absence d’opportunités économiques viables. Une telle situation, selon ce mouvement de pression, résulte directement de la difficulté pour les PME à capitaux majoritairement congolais d’accéder aux marchés de sous-traitance.
Le mouvement VECHA plaide ainsi pour l’ouverture d’un dialogue direct, sincère et constructif entre l’ARSP et les promoteurs de PME locales dans l’espace Grand Katanga. Ce dialogue aurait pour objectif d’identifier les véritables freins à l’accès aux marchés, et de proposer des solutions durables pour l’inclusion économique de la jeunesse.
Dans leur analyse, les responsables de VECHA rappellent que les grandes fonctions économiques, la production, la répartition des revenus, la consommation, l’épargne et l’investissement sont aujourd’hui quasi-inexistantes, empêchant de facto l’émergence d’une classe moyenne stable en République Démocratique du Congo, comme souhaiter par le chef de l’État Félix Tshisekedi.
À défaut de mesures concrètes, le mouvement citoyen n’exclut pas d’exiger la démission du Directeur Général de l’ARSP, Miguel Kashal, le tenant responsable de cette inertie.
Cette sortie médiatique intervient dans un contexte national marqué par de nombreuses tensions autour de l’emploi et de la gestion des ressources économiques locales. Elle relance le débat sur l’autonomisation de la jeunesse et la souveraineté économique à travers le soutien réel aux entreprises congolaises.
Malgré la gravité des préoccupations soulevées par le mouvement VECHA, ARSP, garde jusqu’à présent un silence inquiétant. Aucune réaction officielle n’a été enregistrée de la part des autorités.
Toute fois, selon plusieurs sources officieuses, le DG de l’ARSP aurai appelé les entrepreneurs en colère de relier Kinshasa pour un quelconque dialogue
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