Kinshasa, 04 juin 2025- Afin de consolider un partenariat stratégique avec les États-Unis, la RDC souhaite d’abord passer au peigne fin ses ressources minières. Kinshasa veut se doter d’un état des lieux complet et précis avant toute signature d’accord, en mettant l’accent sur l’évaluation de la participation de l’État dans le secteur extractif.
Dans cette optique, le président Félix Tshisekedi a ordonné la mise en œuvre immédiate d’un audit global des actifs miniers détenus par l’État. Il a confié cette mission à une commission spéciale composée des ministres des Mines, des Finances et du Portefeuille. Leur tâche sera de passer en revue la gestion des entreprises minières concernées et d’analyser la transparence des joint-ventures engagées par l’État.
Le chef de l’État a mis en garde contre les pratiques opaques qui affaiblissent la gouvernance dans ce secteur clé de l’économie nationale. Il a déclaré que “l’opacité dans les joint-ventures minières nuit à la bonne gouvernance et freine les efforts de mobilisation des ressources publiques, compromettant ainsi les objectifs de justice économique et de développement durable du gouvernement.”
Depuis quelque temps, les signaux d’un rapprochement entre Kinshasa et Washington se multiplient, notamment dans les domaines stratégiques comme l’exploitation minière. Ce renforcement des relations pourrait conduire à un accord inédit, avec à la clé des investissements américains estimés à près de 500 milliards de dollars, selon certaines sources proches du dossier.
Face à de telles perspectives économiques, le pouvoir congolais veut garantir la transparence et renforcer la crédibilité de ses institutions auprès de ses partenaires internationaux. Cette démarche marque un tournant dans la stratégie minière du pays, en alignant les ambitions diplomatiques aux exigences de gouvernance interne.