Kinshasa, 28 juin 2025- Dans une déclaration publiée ce samedi, l’analyste politique et entrepreneur Polyvon Musasa appelle à une vigilance accrue dans la mise en œuvre de l’accord de paix récemment signé entre la RDC et le Rwanda contre le deal minier avec Washington. Ce derien, estime que ce partenariat ne doit pas se limiter à un cadre diplomatique, mais devenir un levier concret de développement durable et de souveraineté nationale.
« Ce partenariat ne doit pas être un simple arrangement diplomatique, mais un levier réel pour le développement durable, la stabilité et la souveraineté de notre pays, » A-t-il martelé.
Il recommande notamment d’assurer une traçabilité stricte des minerais, afin de garantir une exploitation conforme aux standards internationaux, mais surtout profitable aux populations congolaises. Il plaide également pour que la transformation locale d’une partie significative des minerais soit exigée, afin de stimuler la création d’emplois, favoriser le transfert de compétences et initier une véritable industrialisation nationale.

Ce leader des jeunes, Polyvon Musasa insiste aussi sur l’implication des communautés locales et de la société civile dans le suivi de l’accord, pour une gestion inclusive, équitable et transparente des ressources naturelles. Il appelle à préserver la souveraineté économique de la RDC en veillant à ce que tous les partenariats respectent scrupuleusement les lois nationales et renforcent la position géostratégique du pays.
Par ailleurs, il invite le chef de l’État Félix Tshisekedi à conditionner toute coopération régionale à des engagements concrets pour la paix, en particulier l’arrêt du soutien aux groupes armés responsables de l’instabilité persistante à l’Est du pays. En outre, il exhorte les autorités à réviser et renforcer le cadre légal et institutionnel encadrant l’exploitation, la transformation et la commercialisation des minerais critiques, pour mieux répondre aux défis actuels du secteur.
L’intervention de Polyvon Musasa survient dans un contexte où la population congolaise demeure sensible aux questions de souveraineté et d’exploitation équitable de ses ressources naturelles. Son appel à la prudence et à la fermeté s’inscrit dans une dynamique nationale de plus en plus exigeante envers les autorités, quant à la gestion stratégique du potentiel minier du pays.
Alors que les regards sont tournés vers Washington et Kigali, les Congolais espèrent que cet accord tripartite ne sera pas un énième piège diplomatique, mais un véritable tremplin vers la dignité économique, la paix et la souveraineté retrouvée.
Voici les 6 recommandations:
- Une traçabilité stricte des minerais, conforme aux standards internationaux.
- L’exigence de transformation locale d’une part significative des minerais pour créer des emplois et industrialiser le pays.
- L’implication des communautés locales et de la société civile dans le suivi de l’accord.
- La préservation de la souveraineté économique à travers le respect des lois nationales.
- Le conditionnement de toute coopération régionale à des engagements concrets pour la paix.
- La révision du cadre légal et institutionnel lié au secteur minier.