Kinshasa, 12 juillet 2025- L’interpellation de l’ancien chef d’État-major des Forces armées congolaises, Christian Tshiwewe, prend une tournure à la fois politique et sécuritaire explosive en République démocratique du Congo.
Pour le député national Eliezer Ntambwe, président du parti ACR et membre de l’Union sacrée pour la Nation, cette affaire dépasse largement le cadre d’une simple procédure administrative. Il évoque un dossier empreint de tension, digne d’un véritable thriller politique.
“Christian Tshiwewe n’a pas été arrêté pour tentative de coup d’État. Il n’est pas à Ndolo. Ce qu’on lui reproche, c’est d’avoir promis à Joseph Kabila qu’il contrôle le président Tshisekedi, qu’il l’a entre ses mains, et qu’il s’apprête à l’assassiner”, a-t-il affirmé lors de son intervention dans l’émission Masolo na député. Il a également souligné que l’ascension rapide de Tshiwewe s’est faite sous le régime Tshisekedi. “Il a obtenu quatre étoiles avec Félix, alors qu’il n’en avait pas obtenu aux côtés de son frère katangais Joseph Kabila”, a-t-il ajouté.
Ces propos, directs et sans ambages, viennent alimenter un débat déjà tendu, ouvrant la porte à des soupçons de haute trahison. Alors que l’arrestation de plusieurs officiers généraux et supérieurs suscite des interrogations dans l’opinion publique, les FARDC ont tenu à clarifier la situation.
Il faut noter que lors d’un point de presse, elles ont précisé que ces interpellations sont motivées par de graves manquements professionnels, et non par des considérations liées à une quelconque appartenance communautaire.