Kinshasa, 17 juillet 2025- Dans un contexte où les tensions administratives peuvent fragiliser le fonctionnement des institutions publiques, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) appelle à plus de responsabilité et de rigueur dans la gestion des dénonciations.
Dans une déclaration rendue publique ce jeudi à Kinshasa, la NDSCI a invité le Syndicat National des Professionnels de l’Administration Publique (SYPRAP) à éviter de se prononcer sur des questions administratives sans une lecture attentive et minutieuse des textes légaux et réglementaires qui encadrent le fonctionnement du secrétariat général aux mines.
Une dénonciation jugér
Cette mise au point de la NDSCI fait suite à une correspondance adressée par le SYPRAP en juillet 2025. Dans cette lettre, le syndicat accuse le secrétaire général aux mines, Jacques Ramazani Lutuba, de marginaliser le directeur-chef de service des ressources humaines (DRH) et de lui retirer progressivement des attributions essentielles, en violation supposée des textes administratifs en vigueur.
Pour la NDSCI, cette dénonciation repose sur une interprétation erronée des prérogatives du DRH au sein de l’administration des mines. L’organisation rappelle que la direction des dessources humaines est un service rattaché au secrétariat général, sans pouvoir hiérarchique sur les autres services ni sur les chefs de divisions provinciales détachées.
Le secrétaire général aux mines, en tant que chef d’administration, est chargé de coordonner l’ensemble des services, tout en garantissant leur fonctionnement harmonieux. Cette coordination ne constitue pas une violation des textes, mais correspond à l’exercice normal de ses attributions.
Un appel au respect des procédures administratives
La NDSCI estime que si le directeur-chef de service des ressources humaines respectait les règles administratives en consultant régulièrement sa hiérarchie, une telle situation ne se serait pas produite.
« Le SYPRAP doit faire la différence entre un rappel à l’ordre administratif, qui relève de la gestion normale des ressources humaines, et un propos dénigrant. Confondre ces notions expose à des erreurs d’appréciation » souligne la lettre signée par Gaspard Kayenga, vice-président national de la NDSCI.
Par ailleurs, la NDSCI estimr qu’en consultant les cadres et structures organiques, anciens comme nouveaux, nul ne trouve, dans les attributions du directeur-chef de service des ressources humaines, les prérogatives que le SYPRAP tente de faire valoir dans sa lettre de dénonciation (cfr 5.3.1, page 47 du cadre et structures organiques en vigueur).
Préserver l’équilibre institutionnel
La NDSCI rappelle que les débats administratifs doivent s’appuyer sur les textes et non sur des interprétations subjectives. Elle invite les organisations syndicales à jouer pleinement leur rôle tout en évitant de fragiliser l’administration publique par des accusations non vérifiées.