Kinshasa,20 Janvier 2023- Le conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication ( CSAC) a annoncé le balayage des abus collés dans la régularisation et promet de primer les médias congolais distingués dans l’excellence.
La plénière du conseil supérieur de l’audiovisuel et de communication ( CSAC) va dans les jours qui suivent instaurer » un prix national de médias » afin de récompenser ces maisons de presse qui se sont distinguées par l’excellence dans l’exercice du métier.
La proposition a été faite par le rapporteur Adjoint de cette institution de régulation, Serge Njibu lors de la plénière tenue le jeudi 19 Janvier au siège du CSAC à Kinshasa sous la houlette de son chef hiérarchique Christian Bosembe.
Dans cette même lancée de points analysés, le rapporteur adjoint du CSAC, Serge Njibu a présenté à la plénière sa proposition sur l’instauration d’un prix national de médias afin de récompenser ceux qui se distinguent par l’excellence dans l’exercice de ce métier.
Ce dernier, estime pour sa part que sa proposition vise à enlever au sein de l’opinion, la connotation négative collée à la régularisation. il estime qu’autant qu’ils sont appelés à sanctionner ceux qui se comportent, dit-il, en délinquants puisque n’observant pas la loi et la déontologie, autant il faudrait également primer ceux qui se distinguent dans l’excellence dans leurs productions médiatiques.
La proposition a été envoyée en commission adhoc pour amendement avant d’être actée.
Le CSAC tient à la régularisation de l’espace audiovisuel
Aussitôt nommé, le nouveau comité du conseil supérieur de l’audiovisuel s’est lancé dans la régularisation de l’espace audiovisuel congolais via la commission technique.
S’appuyant sur plusieurs dispositions réglementaires de cette institution de régulation, Mimie Engumba présidente de cette commission a indiqué qu’il est stipulé que “tout média audiovisuel dépose sa grille des programmes auprès du Conseil. Cette grille se conforme au cahier des charges édicté par le Gouvernement, signé par l’impétrant et approuvé par le Conseil”.
Elle a également rappelé toujours selon les textes qu’il est demandé que les grilles des programmes des stations de radiodiffusion et/ou des chaines de télévision généralistes devrait obéir notamment à la répartition du temps d’antenne ci-après :
Actualités et Magazines d’informations : 35%. Éducation, promotion de la femme, jeunesse, santé et environnement : 25%
Culture, sport et détente : 20%
Économie et développement : 10%
Publicité : 10%.
Cette grille de programme, souligne-t-elle, est déposée au début chaque semestre. D’où, elle a sollicité de la plénière de statuer si cette attribution d’adresser la note relève du président et rapporteur ou plutôt sur le plan administratif de sa compétence afin de saisir les médias pour finalement se conformer à la loi.
Une décision est attendue dans les jours qui suivent pour inviter les médias à s’exécuter.