Kinshasa, 16 Août 2023- Le procès du conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda, s’est ouvert ce jeudi 17 Août à la Cour militaire de Kinshasa/Gombe siégeant en foraine à la prison de Ndolo.
Cette audience était consacré à la présentation des griefs de l’arrestation faite par l’auditeur supérieur militaire .
Sur ce, l’auditeur supérieur a cité Une série des griefs contre Salomon Kalonda sont le fait de rendre accessible des renseignements possédés, données…de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation.
» Fait de se faire remettre par le nommé Patrick Nyundo agent de l’ANR par WhatsApp les images des tenues et bottines militaires soigneusement et secrètement choisies par la hiérarchie militaire, Salomon Kalonda s’est rendu coupable de trahison par le fait de livrer des matériels constructions, équipements, installations appareils ou autres matériels affectés aux FARDC; Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la République; Le fait de fournir à une puissance étrangère les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la République; Le fait de rendre accessible des renseignements possédés, données…de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation; mais également la trahison d’entretenir entre 2020 et 2023 des contacts avec les officiers rwandais dont le major Ngezi Fred, assistant de Sultani Makenga, le général Karuretwa Patrick, conseiller principal du président Kagame, le Général major Rubi Karusisi, commandant forces spéciales RDF, le Général major Alex Kagame, mais aussie le général major Nzabamwito Joseph conseiller spécial en matière sécurité du président Kagame en vue d’engager des hostilités contre la RDC, transmis aux officieux rwandais et terroristes précités. » a précisé l’auditeur supérieur.
Les avocats du conseiller spécial de Moïse Katumbi rejetent pour leur part ces accusations.
L’affaire est renvoyée au 18 Septembre pour permettre aux avocats de maîtriser le fond du dossier.