Lubumbashi, 6 Février 2022- Dans une déclaration faite ce samedi à la presse, la synergie des jeunes du grand Katanga qualifie des « prétextes fallacieux » les raisons avancées par Denis kadima les quelles pourraient entraver la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
Pour cette structure des jeunes du cadre de concertation de la société civile du haut-Katanga dirigée par Katy Lambo, les raisons avancées par Denis kadima visent à préparer moralement l’opinion à un quelconque glissement.
» La SJK constate avec regret que les différentes contraintes d’ordre financier, politique, sécuritaire, sanitaire telles que présenté par le président de la CENI sont en réalité des prétextes fallacieux avec objectif principal de préparer l’opinion à un glissement au delà de 2023 » a-t-elle déclaré
Tout en exigent la tenue des élections dans le délai constitutionnel, la synergie des jeunes du grand Katanga a tout de même prédit les conséquences qui pourraient en découler en cas de glissement. C’est notamment la dissolution de toutes les institutions.
» La SJK insiste sur les conséquences désastreuses sur le plan politique,social et voir économique en cas d’une tentative de glissement avec comme effet , la dissolution de toutes les institutions qui seront réputées demissionnaires, cad sans mandat du peuple, avec comme effets, Désordres généralisés du fait que le pays sera sans président légitime « a-t-elle déclaré.
Elle a par ailleurs appelé le peuple congolais à la vigilance et suivre de très prêt l’évolution de la situation sur la tenue des élections envue » d’en finir avec la culture honteuse du glissement » qui consiste à se maintenir longtemps possible au pouvoir d’une manière » Illégitime et illégale »
Elle a en outre appelé l’assemblée nationale à inscrire lors de la prochaine session parlementaire la matière en rapport avec la loi électorale et aux députés de traiter et adopter cette dernière enfin d’éviter le glissement.
Rappelons que Denis Kadima a lors de la présentation de la feuille de route sur les prochaines élections, évoqué quelques éléments qui pourraient entraver la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
A en croire le président de la CENI , le problème lié à la pandémie à Coronavirus et l’organisation des élections à deux tours pourraient impacter sur le calendrier électoral.
Junior KANYIKI