Kinshasa, 19 décembre 2023.- Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait adopter aujourd’hui le projet de résolution proposé par la France, renouvelant le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) pour un an. La RDC a déjà donné son approbation à cette prolongation.
Selon les sources onusiennes, les effectifs actuels de la Monusco, autorisant 13 500 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1 410 membres d’unités de police constituées, seront maintenus jusqu’au 30 juin 2024. Par la suite, ils seront réduits à 11 500 militaires, 600 observateurs militaires et officiers d’état-major, 443 policiers et 1 270 membres d’unités de police constituées à partir du 1er juillet 2024.
Désengagement progressif
Selon Afriquactu.net, le projet de résolution prévoit que la Monusco retirera sa Force du Sud-Kivu d’ici fin avril 2024 et limitera la mise en œuvre de son mandat aux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri à partir de mai 2024 jusqu’à la fin du mandat actuel. Cette décision fait partie des phases de désengagement proposées.
Néanmoins, l’ONU souligne son intention de maintenir les trois tâches prioritaires de la mission : la protection des civils, le soutien au désarmement et à la stabilisation, ainsi que la réforme du secteur de la sécurité.
Soutien aux Forces régionales : un point de discussion crucial lors des négociations
Lors des négociations, l’un des sujets majeurs de discussion a été un paragraphe opérationnel encourageant le soutien aux Forces régionales. Bien que les détails spécifiques ne soient pas mentionnés, il semble que les parties aient cherché à renforcer la coopération entre la Monusco et les Forces régionales dans le cadre de la stabilité et de la sécurité en RDC.
En adoptant ce projet de résolution, l’ONU confirme son engagement envers la stabilisation de la République démocratique du Congo et la protection des civils dans les régions affectées par les conflits.
La réduction des effectifs de la Monusco à partir de juillet 2024 témoigne également de la volonté d’une transition progressive vers une plus grande responsabilité des autorités congolaises en matière de sécurité et de stabilité.
Nicolas Kayembe