Kinshasa, 14 février 2022- Dans son communiqué de ce dimanche 13 Février, Martin Fayulu président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), sollicite auprès de Chefs d’État et de Gouvernements de l’Union africaine (UA) de s’impliquer pour la mise en place d’un cadre de discussions entre parties prenantes.
Dans ce communiqué l’attention des dirigeants qui ont pris part au 35ème sommet de l’UA et dont la copie nous est parvenue, le candidat malheureux aux élections de 2018 estime que c’est envue d’optenir des réformes électorales consensuelles et créer un environnement propice pour la tenue des élections libres, justes, impartiales et apaisées en 2023.
« Face à cette aggravation de la situation, je sollicite auprès de l’ UA de s’investir pour mettre en place un cadre de discussions entre parties prenantes afin d’adopter des réformes électorales consensuelles et créer un environnement véritablement propice à la tenue des élections libres, justes, impartiales et apaisées en 2023 » a-t-il déclaré
Mon engagement en faveur du consensus et de la démocratie est inébranlable. J’ai confiance et j’espère que le vôtre l’est aussi« a-t-il déclaré dans son communiqué.
L’opposant congolais a également évoqué la » crise » post-électorale en RDC qui selon lui demeure à la base du » dysfonctionnement » des institutions au pays.
« La RDC s’enlise dans des crises. Ce qui préoccupe énormément nos concitoyens tout comme l’UA, au regard particulièrement de récents développements survenus dans le continent, et plus spécifiquement dans la sous-région Ouest-africaine. Le coup d’État en douceur (hold-up électoral), intervenu après les élections de décembre 2018 en RDC, a produit des dysfonctionnements institutionnels et des pratiques qui ont sévèrement secoué l’ordre constitutionnel« , renseigne le même communiqué.
Fayulu a par ailleurs dénoncé ce qu’il qualifie de dérives de la part de Félix Tshisekedi notamment l’instauration d’un système dictatorial en violation de la constitution, et de l’instrumentalasation du pouvoir judiciaire.
Junior KANYIKI