Kinshasa, 12 janvier 2024.- Dans l’effervescence de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, Théo Bongonda, milieu de terrain du Spartak de Moscou, s’est confié sur les ambitions de son équipe nationale. Invité sur la RTBF par son compatriote Paul José Mpoku, Bongonda a exprimé un mélange de respect et de détermination avant l’affrontement crucial contre le Maroc.
Saluant la performance marocaine lors du dernier mondial, il a toutefois affirmé la volonté de la RDC de jouer sans complexe, avec l’objectif de marquer profondément le tournoi. « Le Maroc est une très bonne équipe. Ils nous ont montré leur qualité à la dernière Coupe du monde, leur parcours nous a aussi rendu fier. On va jouer sans complexe et à fond contre eux », s’exprime-t-il avant de préciser : « Tout ce que je veux qu’on aille le plus loin possible dans la compétition. Le Congo a beaucoup souffert ».
Ce n’est pas un hasard si le public kinois a surnommé Bongonda “Théo Messi”. Ses performances fulgurantes au stade des Martyrs de Kinshasa ont non seulement captivé les supporters, mais ont aussi suscité des attentes élevées pour la CAN. À l’aube de sa première grande compétition continentale, Bongonda pourrait bien devenir la révélation congolaise, un espoir vivant pour une nation assoiffée de gloire footballistique.
La rencontre entre le Maroc et la RDC, prévue pour la deuxième journée du tournoi le 21 janvier 2024, est déjà marquée d’une croix sur le calendrier des fans. À 15h00 au stade de San Pedro, les Léopards de la RDC auront l’occasion de transformer l’essai et de prouver que leur pays, malgré les épreuves, peut se dresser fièrement sur la scène sportive africaine.
Alors que les pronostics vont bon train, Bongonda et ses coéquipiers se préparent à entrer dans l’arène. Leur volonté de dépasser les attentes et de porter haut les couleurs de la RDC pourrait bien forger l’un des récits les plus captivants de cette CAN. Avec une nation derrière eux et un talent indéniable, les Fauves s’apprêtent à rugir, et peut-être même à surprendre, sous le ciel ivoirien.
Nicolas Kayembe