Kinshasa, 13 janvier 2024.- Au lieu de plaider devant un tribunal, la rappeuse belge Shay a été élevée dans une atmosphère musicale par son grand-père, la légende congolaise de la musique, Tabu Ley Rochereau.
Malgré ses rêves initiaux de devenir avocate, Shay a finalement abandonné le droit pour poursuivre sa passion pour la musique, un choix qui a changé le cours de sa vie. Dans une récente interview avec Numéro Magazine, Shay a révélé les débuts peu conventionnels de sa carrière.
« Moi, je voulais être avocate. Mais j’ai fini par lâcher mes études et partir un peu en vrille », confie-t-elle. Initialement attirée par le droit, elle a été introduite à la musique dès son plus jeune âge par son grand-père, Tabu Ley Rochereau, qui a prédit devant une foule que Vanessa deviendrait une grande chanteuse.
Cependant, sa vie a pris un tournant décisif lorsqu’elle a été approchée par le célèbre rappeur français Booba. Shay a alors choisi de saisir cette opportunité inattendue, abandonnant sa trajectoire initiale pour se lancer dans la musique. Son talent et sa présence scénique ont rapidement captivé l’industrie musicale française, la propulsant vers le succès.
Malgré ce changement radical, Shay n’oublie pas ses racines. Elle rend hommage à son grand-père, reconnaissant l’impact majeur qu’il a eu sur sa vie. « Mon grand-père m’a initiée à la musique très tôt. Je lui dois beaucoup », dit-elle.
Sa décision de suivre sa passion musicale plutôt que de poursuivre le droit est un exemple saisissant de la manière dont les aspirations peuvent évoluer avec le temps, ouvrant ainsi la voie à un succès remarquable.
Nicolas Kayembe